« J’en crois pas mes yeux » saison 3, ma série coup de coeur.
L’aventure a commencé il y a deux ans. C’était « J’en crois pas mes yeux » saison 1, dans laquelle ce bon Aziz, très très aveugle, jouait mon comparse dans 12 petits sketchs d’une minute.
L’aventure s’est poursuivie l’année dernière. Avec la pétillante Sophie de Furst, nous avons profité d’un formidable road movie dans le Loir-et-Cher, à la découverte du handicap invisible, et de l’autre. 10 épisodes de 4 minutes pour une histoire vraiment sympa…
L’aventure continue cette année. Avec Virginie, Rose, Christophe et Philippe (les fidèles auront repéré ces deux derniers comédiens dans « On lâche rien« ), nous interprétons 7 scènes de la vie ordinaire au bureau. Avec un patron un peu tendu, un adjoint fayot, un DA vieux de la vieille, une assistante légère et sympathique, et une nouvelle recrue, mal entendante, magistralement interprétée.
Toujours un plaisir que de, chaque année, se pencher sur des sujets dont on ignore tout.
Ci-dessous l’épisode #1. La suite sur le site de JCPMY !
18/20 au poussin Piou / El Pulcino Piou
Je suis toujours épaté par l’audace. On va tous en bouffer !
LA VERSION ITALIENNE >>>
ET LA VERSION FRANÇAISE SUR DAILYMOTION…
TEDX Paris 2012 – Mon speech de clôture
Pour ceux qui passent ici régulièrement, ou sur les réseaux sociaux, vous savez que je suis un fan inconditionnel de TED, la conférence des gens qui veulent changer le monde ; et fan de TEDx Paris, la conférence des gens qui veulent changer le monde à Paris. Il y a deux ans, Michel Lévy-Provençal, le fondateur de TEDx Paris, m’avait demandé de clôturer l’édition. J’avais pris cette tâche très au sérieux, et l’avait fait avec un plaisir unique. J’avais kiffé sa race. Et les gens avaient aimé, me le disent souvent, encore, deux ans après. J’ai suffisamment alterné les déceptions et les joies pour assumer les bons moments sans honte. C’était vraiment bien.
C’est pourquoi quand il m’a demandé de renouveler l’opération en 2012, j’ai flippé. Toujours dangereux de refaire les choses. C’est comme retourner sur le même lieu de vacances, il y a un risque de moins bien, de nostalgie, de comparaison. Mais le Michel a su trouver le mot juste : l’Olympia. Quoi ? L’Olympia mon pote. Ah ok… Je lui ai demandé une journée pour réfléchir, et lui ai répondu une heure après. L’Olympia ! Ça sonne comme un disque d’or, ça résonne comme une chanson des Beatles. Qui peut refuser une expérience pareille ?
Alors j’y suis retourné. Mon job lors de cette conférence, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est de résumer ce qui s’est dit pendant la journée. 17 personnes brillantes, passionnées, engagées, sont venues sur scène partager leur histoire. Cette édition était bonne, très bonne, et je suis très heureux d’avoir pris autant de plaisir. Merci Michel.
03/20 à SKYFALL, le dernier James Bond.

04/20 à la reconnaissance vocale… (mais on y croit)
Voici donc mon premier poste publié sur un blog grâce à la reconnaissance vocale. Je déclare ici entrer de plain-pied dans la science-fiction, tel le héros de minorité – rapporte. Oui Mesdames et Messieurs il est aujourd’hui possible d’écrire un texte sans les mains sans les doigts et avec du chocolat. Bien entendu le logiciel fait encore quelques fautes. Tels les premiers aviateurs s’écrasant comme des bouses à quelques mètres de leur point de décollage, les aventuriers du mot prononcé se lancent dans l’écriture vocale, conscients que l’exercice relève plus d’un exercice d’éloquence que de la grammaire stricto sensu. Si la civilisation s’engage sur la voie de la voix, nos enfants devront donc apprendre à s’exprimer oralement sans se tromper, sans heurter les mots et en soignant particulièrement les liaisons.
Cela signifie-t-il que l’orthographe va disparaître ? Et pourquoi pas ?
La difficulté de cet exercice est que, pour le moment, je n’ai aucune idée de la façon dont il faut agir pour effacer ou corriger un mot dont je ne serais pas satisfait, par exemple à cet instant précis si je prononce le mot testicule et que soudainement pris de remords je me dis qu’il n’a rien à faire dans ce texte je suis maintenant tellement loin dans la phrase que je me sens totalement perdu, dépourvu de soutien logistique, et à moins de reprendre possession du clavier je ne vois pas comment ce mot ridicule va pouvoir disparaître. Par extension, je suppose que nous devrons donc tous assumer les mots prononcés au fur et à mesure qu’ils le seront. Ainsi, le droit à l’erreur sera-t-il totalement répandu, intégré, pardonné. Plus personne ne sera surpris de voir au milieu d’un texte la présence de mots superflus bizarrement dénués de fromage et pourtant, par leur simple présence, ils deviendront les témoins d’une pensée qui s’exprime et se partage.
Ou pas.
« Dur pour un acteur de comédie de changer de registre, patati, patata…? », combien de fois va-t-il l’entendre, cette question, le père Astier. Et je dois dire que je flippais un peu pour son défi avant d’assister à la projection de son dernier film. On a toujours un peu peur pour les gens qu’on admire…
Mazette. J’ai kiffé ce film. Pris du début à la fin. Une belle histoire, un décor de feu, de la poésie, de l’humour, de l’angoisse, des comédiens justes (j’aime beaucoup Julie-Anne Roth, celle qui joue sa fiancée, charmante, si, si…). Une atmosphère stressante, violente et drôle à la fois, et des dizaines de petites scènes super subtiles, dont la scène de la station service entre Adjani et lui, un champs-contre-champs enivrant de toute beauté ; on sent que le mec s’est fait plaisir. Adjani, parfaite dans la globalité, époustouflante dans une scène qui vous arrache les tripes, une scène dont je ne dirai rien pour ne rien déflorer.
Et pour ceux qui tiennent absolument à avoir du Astier façon Kaamelott, vous en aurez pour votre argent. Il est là avec son oeil coquin, sa voix, sa moue du mec qui s’en prend plein la gueule. Il pourrait jouer une majorette qu’on serait content quand même. Et je ne parle pas de la musique, dont il s’est occupé, mais ça vous le savez si vous suivez monsieur sur les réseaux.
Bref, je suis soulagé d’avoir aimé, parce que je n’aurais pas su quoi faire d’une déception.
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L’EXTRAIT
L’Extrait from StoryCircus on Vimeo.
20 joueurs sur 23 ont joué le jeu.
Hugo Lloris, Steve Mandanda, Cédric Carrasso
La tyrannie des mal élevés.
Tout n’est pas pourri, mais rien n’est flamboyant.
