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Un peu de poésie

mai 20, 2012

Reverrons-nous, un jour, au bout de l’avenue,
Le clair verger, le doux jardin, les treilles mûres,
La corde au puits qui grince et les clefs aux serrures
Et les bassins, les grands bassins graves où j’ai,
Don propitiatoire, en partant, égorgé
Et, goutte à goutte, vu, sur le marbre de l’eau,
Le cou du cygne blanc saigner sous le couteau ?

(Henri de Régnier, Le Départ, Les Jeux rustiques et divins)

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